MJPC is a nonprofit organization dedicated to working to add a voice in the promotion of justice and peace in the Democratic Republic of the Congo in particular in the East where thousands of innocent civilians, including children and women continue to be victims of massive human rights violations while the armed groups responsible for these crimes remain unpunished.

Monday, May 24, 2010

Qu'arrive t-il aux Promesses Faites par les Autorités Congolaises?

 

Qu'arrive t-il aux Promesses Faites par les Autorités Congolaises? 

Ne dit-on pas que les promesses non tenues sont des mensonges?

        Il existe un autre facteur non négligeable qui aggrave les violations graves et flagrantes des droits humains en République démocratique du Congo. Bien entendu, c'est le flux constant de promesses non tenues par le gouvernement. Bien que ces promesses sont parfois irréalisables en partie à cause de circonstances indésirables, ceci ne devrait pas exempter le fait que les promesses non tenues soient prises comme mensonges, ou tactiques démagogiques. Les éléments suivants illustrent quelques-unes qui appellent au gouvernement congolais à tenir ses engagement de protéger sa population en mettant en œuvre des changements systématiques pour améliorer la situation alarmante des atteintes aux droits humains dans tout le pays.
 
Commençons par quelques-unes des promesses faites par les différentes autorités congolaises de haut niveau au cours de circonstances différentes concernant le cas de Nkunda
Le 31 Janvier 2009, le Président congolais, Joseph Kabila, lui-même a promis en ces mots: "Le processus d'extradition du chef de la rébellion du CNDP était en cours"3.  Personne n'a besoin d'être rappelé que Laurent Nkundabatware était  le chef militaire de la rébellion CNDP, accusée d'avoir commis de multiples crimes de guerres et crimes contre l'humanité qui ont coûté la vie de miliers de personnes, et a fait coulé des salives et de l'ancre pendant le mois de l'arrestation du présumé criminal au Rwanda mais après tout, le silence de mort a reigné.  Les interventions multiples de differents members du gouvernement Congolais ont donné l'impression que ce cas Nkunda était une affaire de l'Etat Congolais.  Mais alors, qu'est-ce qui est arrivé aux promesses de tout faire pour l'amener à la justice? Est-ce que les autorites congolaises s'en souviennent encore ou le dossier est clos".
 
Le 7 Février 2009,
Le ministre Congolais des affaires étrangères, Alexis Tambwe Mwamba affirme avec details que l'extradition du général Nkundabatware était imminente mais une préparation était nécessaire avant que cela n'arrive pour assurer la sécurité du détenu et d'éviter son lynchage par les autres prisonniers 4.
Le 9 Fevrier 2009, le même ministre des affaires étrangères, Tambwe Mwamba précise qu'une commission mixte Rwanda-RDC sera constituée pour étudier les modalités d'extradition du général  Nkunda5
Le 10 Février 2009, Le porte-parole du Gouvernement, Le Ministre de l'information, Lambert Mende annonce que le Rwanda a accepté sans condition, l'extradition du général Laurent Nkunda6
Le 16 Mars 2009, Le gouvernement provincial du Nord-Kivu, où les habitants ont subi la cruauté des acts de cette rébellion Nkunda (CNDP), réaffirme la position du gouvernement que l'extradition du général Nkunda est imminente pour qu'il vienne répondre aux charges contre lui pour les crimes qu'il a connu. 
 
En deuxième point, agissant aux differents actes de violences sexuelles et l'impunité qui ont été publié par les agences d'information et les défenseurs de droits humains, le gouverment du Congo a eu l'occasion de faire sa campagne de promesse que voici: 
Avant cela, il ne faut pas oublier que le 20 Juillet 2006, Le président Joseph Kabila avait déja promulgé deux lois sanctionnant les violences sexuelles au Congo.7
En Janvier 2009, Le ministre de justice et droits humains, Luzolo Bambi, Au cours d'un séminaire sur la réforme de la police et de l'armée tenu en janvier, le Ministre de la justice Luzolo Bambi Lessa a insisté sur la nécessité de renforcer la hiérarchie de commandement ainsi que les tribunaux militaires pour pouvoir "éradiquer rapidement les tares de la corruption, du détournement des fonds de l'Etat, des violences sexuelles et des violences exercées sur les populations civiles vulnérables." La police nationale congolaise a adopté une déclaration d'intention qui l'engage à protéger les droits de l'homme et à sanctionner tout membre de la police coupable d'abus de pouvoir ou de violence.8
Selon la revue "Afrique Renouveau" 23 volume, Avril 2009, le ministre de la défense nationale, Charles Mwando Nsimba, reconnaissait en janvier 2009 que l'armée était toujours infestée par "l'indiscipline notoire à tous les niveaux, les associations des malfaiteurs, les violences faites aux femmes, le détournement de la paie destinée aux militaires."9
En Juin 2009, le président Kabila lui-même annonce sa politique de "Tolerance Zero" et promet que tout soldat, quel que soit son grade, impliqué dans une affaire de vol, de viol, de violation des droits de l'homme ou qui faillira à sa mission de protection des populations sera arrêté et traduit devant un tribunal militaire.10
Le 28 Septembre 2009, Le ministre des Affaires étrangères, Alexis Tambwe Mwamba, dans sa déclaration lors de la réunion de l'Assemblée générale des Nation Unies déplore que les violences sexuelles faites aux femmes et aux filles à l'est de la République Démocratique du Congo, constituent à nos yeux les crimes les plus honteux et les plus graves que l'humanité ait jamais connus en ce 21 siècle et promet que "Justice doit être rendue aux femmes et filles violées"11
Le 26 Novembre 2009, la ministre congolaise chargée du Genre, Famille et Enfants, Marie-Ange Lukiana Mufwankolo, déplore les violences sexuelles contre la femme qu'elle qualifie de fléau qui mine la societé et promet d'engager son ministère et mobiliser les efforts de l'Etat et des partenaires pour s'attaquer urgemment aux violences sexuelles et lutter contre l'impunité. La ministre va plus loin et promet l'amélioration de la prise en charge de victimes de ces violences par le programme du gouvernement "STRAREC".  Elle apprend le public de l'existance de ce programme national pour la stabilisation et la reconstruction dans l'Est de la RDC (STAREC).12
         Compte tenu de l'histoire du gouvernement des promesses non tenues qui continuent à créer plus de victimes, il est vraiment triste que les membres du gouvernement congolais continuent de donner de fausses promesses aux gens. Sont-ils vraiment conscients du fait qu'ils continuent à mettre la vie de tant de personnes en danger, par exemple, quand ils promettent de les protéger et ne parviennent pas à le faire.
 
         Madame Margot Wallström, l'envoyée spéciale de L'ONU avait tout à fait raison quand elle a décrit la RDC est devenue la capitale mondiale de viol, ce n'est pas qu'il n'existe pas de lois ou que la loi n'est pas en mésure de protéger les femmes, mais parce que la loi est insuffisamment appliquée"1. Cette observation n'est pas unique à Madame Wallström, les autres experts de Nations Unies ont aussi conclu que "Les multiples violences sexuelles faites aux femmes et aux filles dans l'Est du Congo, sont l'oeuvre de l'impunité, l'absence de règle de droit et la position subalterne des femmes en matiere sociale et juridique".2
 
        Ces deux examples ('extradition de Nkunda et les violences sexuelles faites aux femmes au Congo) servent à démontrer comment le gouvernement congolais est efficace à parler à travers des campagnes médiatiques et saturer le public avec des promesses qu'ils n'ont pas l'intention de garder. Ainsi, il reste inefficace quand il s'agit de respecter ou tenir ses paroles et assumer ses responsabilités. Le passage en revue de ces quelques unes des promesses du gouvernement  amene à se poser la question de savoir vraiment si la volonté politique est là  pour le gouverment de mettre un terme à ces horribles crimes.
 
        Et si la volonté est là, c'est-à-dire quelque chose de potential , de fondamental fait défaut, le manque de compétence, cela emboite serieusement la  performence. ça ne vaut pas la peine de prouver la quelle de ces promesses a été honorée. A côté de l'histoire de pomises brisées sur le cas de Nkunda, c'est aussi le cas le plus typique de l'impunité en RDC si ce n'est pas  le symbole même de l'inéfficacité de l'application de la justice.  Le gros poisson demeure intouché par la justice pendant que le plus petit, le moins dangereux, est sanctionné séverèment et utilisé comme l'example qui illustre une justice en vigeur.
 
       Ce n'est un secret pour personne que le gouvernement congolais avait arrêté  Nkunda à Kinshasa et avait décidé de le libérer rapidement avec une promotion, sans le juger. Des millions de civils innocents en majorité des femmes et enfants sont morts et d'autres continuent à souffrir jusqu'à aujourd'hui en raison de cette décision imprudente par le gouvernement congolais de libérer un criminel de guerre qui était déjà bien connu à cette époque. Les Congolais méritent plus que les promesses brisées de ses dirigeants; ils méritent que la justice soit faite.
 
 
Réference:
1. http://www.panapress.com/freenewspor.asp?code=fre038907&dte=28/04/2010  
2. http://fr.allafrica.com/stories/201003160248.html
3. http://www.arib.info/index.php?option=com_content&task=view&id=617&Itemid=87
4. http://radiookapi.net/sans-categorie/2009/02/07/reunion-de-gisenyi-laurent-nkunda-sera-extrade-vers-la-rdc/
5. http://www.afriquejet.com/actualites/securite%11conflit/vers-l%27extradition-de-laurent-nkunda-en-rd-congo-2009020921520.html  
6. http://blogs.lesoir.be/colette-braeckman/2009/02/10/kagame-a-sacrifie-laurent-nkunda/

7.  http://afedeasbl.blogspot.com/2007/12/loi-et-violences-sexuelles-en-rpublique.html
8. 
http://www.un.org/french/ecosocdev/geninfo/afrec/vol23no1/231-reforme-securite.html
9. 
http://www.un.org/french/ecosocdev/geninfo/afrec/vol23no1/231-reforme-securite.html
10
. http://www.un.org/french/ecosocdev/geninfo/afrec/vol23no4/securite-pour-les-femmes.html     
11. http://www.icc-cpi.int/NR/rdonlyres/4E31310F-4639-4D0D-84A0-AA3746A3404D/280882/WB290909FR.pdf
12.
http://fr.allafrica.com/stories/200911260441.html
 
 
Makuba T.  SEKOMBO est le Directeur des Affaires Communautaires de la Mobilization pour la Justice et la Paix au Congo (MJPC),  un organisme sans but lucratif qui travaille pour la défense et la promotion de la justice et la paix en République démocratique du Congo.
Pour plus d'informations sur MJPC et ses activités, s'il vous plaît visitez
http://www.mjpcongo.org 
 ou envoyer un courriel à info@mjpcongo.org
M.J.P.C.
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Qu'arrive t-il aux Promesses Faites par les Autorités Congolaises?

 

Qu'arrive t-il aux Promesses Faites par les Autorités Congolaises? 

Ne dit-on pas que les promesses non tenues sont des mensonges?

        Il existe un autre facteur non négligeable qui aggrave les violations graves et flagrantes des droits humains en République démocratique du Congo. Bien entendu, c'est le flux constant de promesses non tenues par le gouvernement. Bien que ces promesses sont parfois irréalisables en partie à cause de circonstances indésirables, ceci ne devrait pas exempter le fait que les promesses non tenues soient prises comme mensonges, ou tactiques démagogiques. Les éléments suivants illustrent quelques-unes qui appellent au gouvernement congolais à tenir ses engagement de protéger sa population en mettant en œuvre des changements systématiques pour améliorer la situation alarmante des atteintes aux droits humains dans tout le pays.
 
Commençons par quelques-unes des promesses faites par les différentes autorités congolaises de haut niveau au cours de circonstances différentes concernant le cas de Nkunda
Le 31 Janvier 2009, le Président congolais, Joseph Kabila, lui-même a promis en ces mots: "Le processus d'extradition du chef de la rébellion du CNDP était en cours"3.  Personne n'a besoin d'être rappelé que Laurent Nkundabatware était  le chef militaire de la rébellion CNDP, accusée d'avoir commis de multiples crimes de guerres et crimes contre l'humanité qui ont coûté la vie de miliers de personnes, et a fait coulé des salives et de l'ancre pendant le mois de l'arrestation du présumé criminal au Rwanda mais après tout, le silence de mort a reigné.  Les interventions multiples de differents members du gouvernement Congolais ont donné l'impression que ce cas Nkunda était une affaire de l'Etat Congolais.  Mais alors, qu'est-ce qui est arrivé aux promesses de tout faire pour l'amener à la justice? Est-ce que les autorites congolaises s'en souviennent encore ou le dossier est clos".
 
Le 7 Février 2009,
Le ministre Congolais des affaires étrangères, Alexis Tambwe Mwamba affirme avec details que l'extradition du général Nkundabatware était imminente mais une préparation était nécessaire avant que cela n'arrive pour assurer la sécurité du détenu et d'éviter son lynchage par les autres prisonniers 4.
Le 9 Fevrier 2009, le même ministre des affaires étrangères, Tambwe Mwamba précise qu'une commission mixte Rwanda-RDC sera constituée pour étudier les modalités d'extradition du général  Nkunda5
Le 10 Février 2009, Le porte-parole du Gouvernement, Le Ministre de l'information, Lambert Mende annonce que le Rwanda a accepté sans condition, l'extradition du général Laurent Nkunda6
Le 16 Mars 2009, Le gouvernement provincial du Nord-Kivu, où les habitants ont subi la cruauté des acts de cette rébellion Nkunda (CNDP), réaffirme la position du gouvernement que l'extradition du général Nkunda est imminente pour qu'il vienne répondre aux charges contre lui pour les crimes qu'il a connu. 
 
En deuxième point, agissant aux differents actes de violences sexuelles et l'impunité qui ont été publié par les agences d'information et les défenseurs de droits humains, le gouverment du Congo a eu l'occasion de faire sa campagne de promesse que voici: 
Avant cela, il ne faut pas oublier que le 20 Juillet 2006, Le président Joseph Kabila avait déja promulgé deux lois sanctionnant les violences sexuelles au Congo.7
En Janvier 2009, Le ministre de justice et droits humains, Luzolo Bambi, Au cours d'un séminaire sur la réforme de la police et de l'armée tenu en janvier, le Ministre de la justice Luzolo Bambi Lessa a insisté sur la nécessité de renforcer la hiérarchie de commandement ainsi que les tribunaux militaires pour pouvoir "éradiquer rapidement les tares de la corruption, du détournement des fonds de l'Etat, des violences sexuelles et des violences exercées sur les populations civiles vulnérables." La police nationale congolaise a adopté une déclaration d'intention qui l'engage à protéger les droits de l'homme et à sanctionner tout membre de la police coupable d'abus de pouvoir ou de violence.8
Selon la revue "Afrique Renouveau" 23 volume, Avril 2009, le ministre de la défense nationale, Charles Mwando Nsimba, reconnaissait en janvier 2009 que l'armée était toujours infestée par "l'indiscipline notoire à tous les niveaux, les associations des malfaiteurs, les violences faites aux femmes, le détournement de la paie destinée aux militaires."9
En Juin 2009, le président Kabila lui-même annonce sa politique de "Tolerance Zero" et promet que tout soldat, quel que soit son grade, impliqué dans une affaire de vol, de viol, de violation des droits de l'homme ou qui faillira à sa mission de protection des populations sera arrêté et traduit devant un tribunal militaire.10
Le 28 Septembre 2009, Le ministre des Affaires étrangères, Alexis Tambwe Mwamba, dans sa déclaration lors de la réunion de l'Assemblée générale des Nation Unies déplore que les violences sexuelles faites aux femmes et aux filles à l'est de la République Démocratique du Congo, constituent à nos yeux les crimes les plus honteux et les plus graves que l'humanité ait jamais connus en ce 21 siècle et promet que "Justice doit être rendue aux femmes et filles violées"11
Le 26 Novembre 2009, la ministre congolaise chargée du Genre, Famille et Enfants, Marie-Ange Lukiana Mufwankolo, déplore les violences sexuelles contre la femme qu'elle qualifie de fléau qui mine la societé et promet d'engager son ministère et mobiliser les efforts de l'Etat et des partenaires pour s'attaquer urgemment aux violences sexuelles et lutter contre l'impunité. La ministre va plus loin et promet l'amélioration de la prise en charge de victimes de ces violences par le programme du gouvernement "STRAREC".  Elle apprend le public de l'existance de ce programme national pour la stabilisation et la reconstruction dans l'Est de la RDC (STAREC).12
         Compte tenu de l'histoire du gouvernement des promesses non tenues qui continuent à créer plus de victimes, il est vraiment triste que les membres du gouvernement congolais continuent de donner de fausses promesses aux gens. Sont-ils vraiment conscients du fait qu'ils continuent à mettre la vie de tant de personnes en danger, par exemple, quand ils promettent de les protéger et ne parviennent pas à le faire.
 
         Madame Margot Wallström, l'envoyée spéciale de L'ONU avait tout à fait raison quand elle a décrit la RDC est devenue la capitale mondiale de viol, ce n'est pas qu'il n'existe pas de lois ou que la loi n'est pas en mésure de protéger les femmes, mais parce que la loi est insuffisamment appliquée"1. Cette observation n'est pas unique à Madame Wallström, les autres experts de Nations Unies ont aussi conclu que "Les multiples violences sexuelles faites aux femmes et aux filles dans l'Est du Congo, sont l'oeuvre de l'impunité, l'absence de règle de droit et la position subalterne des femmes en matiere sociale et juridique".2
 
        Ces deux examples ('extradition de Nkunda et les violences sexuelles faites aux femmes au Congo) servent à démontrer comment le gouvernement congolais est efficace à parler à travers des campagnes médiatiques et saturer le public avec des promesses qu'ils n'ont pas l'intention de garder. Ainsi, il reste inefficace quand il s'agit de respecter ou tenir ses paroles et assumer ses responsabilités. Le passage en revue de ces quelques unes des promesses du gouvernement  amene à se poser la question de savoir vraiment si la volonté politique est là  pour le gouverment de mettre un terme à ces horribles crimes.
 
        Et si la volonté est là, c'est-à-dire quelque chose de potential , de fondamental fait défaut, le manque de compétence, cela emboite serieusement la  performence. ça ne vaut pas la peine de prouver la quelle de ces promesses a été honorée. A côté de l'histoire de pomises brisées sur le cas de Nkunda, c'est aussi le cas le plus typique de l'impunité en RDC si ce n'est pas  le symbole même de l'inéfficacité de l'application de la justice.  Le gros poisson demeure intouché par la justice pendant que le plus petit, le moins dangereux, est sanctionné séverèment et utilisé comme l'example qui illustre une justice en vigeur.
 
       Ce n'est un secret pour personne que le gouvernement congolais avait arrêté  Nkunda à Kinshasa et avait décidé de le libérer rapidement avec une promotion, sans le juger. Des millions de civils innocents en majorité des femmes et enfants sont morts et d'autres continuent à souffrir jusqu'à aujourd'hui en raison de cette décision imprudente par le gouvernement congolais de libérer un criminel de guerre qui était déjà bien connu à cette époque. Les Congolais méritent plus que les promesses brisées de ses dirigeants; ils méritent que la justice soit faite.
 
 
Réference:
1. http://www.panapress.com/freenewspor.asp?code=fre038907&dte=28/04/2010  
2. http://fr.allafrica.com/stories/201003160248.html
3. http://www.arib.info/index.php?option=com_content&task=view&id=617&Itemid=87
4. http://radiookapi.net/sans-categorie/2009/02/07/reunion-de-gisenyi-laurent-nkunda-sera-extrade-vers-la-rdc/
5. http://www.afriquejet.com/actualites/securite%11conflit/vers-l%27extradition-de-laurent-nkunda-en-rd-congo-2009020921520.html  
6. http://blogs.lesoir.be/colette-braeckman/2009/02/10/kagame-a-sacrifie-laurent-nkunda/

7.  http://afedeasbl.blogspot.com/2007/12/loi-et-violences-sexuelles-en-rpublique.html
8. 
http://www.un.org/french/ecosocdev/geninfo/afrec/vol23no1/231-reforme-securite.html
9. 
http://www.un.org/french/ecosocdev/geninfo/afrec/vol23no1/231-reforme-securite.html
10
. http://www.un.org/french/ecosocdev/geninfo/afrec/vol23no4/securite-pour-les-femmes.html     
11. http://www.icc-cpi.int/NR/rdonlyres/4E31310F-4639-4D0D-84A0-AA3746A3404D/280882/WB290909FR.pdf
12.
http://fr.allafrica.com/stories/200911260441.html
 
 
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Sunday, May 23, 2010

Barack Obama has been urged to hold Uganda and Rwanda accountable in DRC

City of Berkley Asks Obama to Hold Uganda and Rwanda accountable for Their Direct Role in the DRC slaughter.

256 News
20 May 2010
 
United States President Barack Obama has been urged to hold Uganda and Rwanda accountable for their direct actions in the Democratic Republic of the Congo (DRC) in which at least 45,000 people are said to be dying every month due to the conflict in which both countries are involved.

In a letter to US Secretary of State, Hillary Rodham Clinton, the United States city of Berkeley in California says that, for the last 13 years, nearly six million men, women and children have died in the DRC and hundreds of thousands more have been victims of the conflict in which the armies of Uganda and Rwanda have taken part.

The Berkeley City letter said the conflict has resulted in unimaginable atrocities that deeply shock the conscience of humanity and threaten the peace, security and well-being of Congo and its people.

It added: "Those responsible for such crimes have largely gone unpunished."

The letter which was also copied to United Nations Secretary General Ban Ki-moon went on to say that it was gravely concerned for the people of the DRC. It urged the US administration not to use US military forces in the DRC and that it should make it a priority to support local Congolese institutions with a proven record of delivering services to the people.

It also urged the United States to play a key role in the DRC and the Great Lakes region by relieving the tremendous suffering of the region's men, women and children.

Berkeley city also wants the Obama Administration to hold US corporations accountable for their actions in the DRC.

Several US companies are involved in the buying of various kinds of DRC precious stones mostly sold by warring military factions who in turn use the hard currency gained from the sale of such stones to buy military equipment such as guns, ammunition, grenades and bombs that prolongs the DRC conflict.

It therefore directed Berkeley City Clerk to send the letter to Mrs Clinton, US Senator Barbara Boxer and Congresswoman Barbara Lee. Berkeley also called for an end to the wrongful exploitation of the Congolese people's resources, saying that these should not be a curse but rather a blessing to the Congolese people.

In what has become known as a landmark ruling in 2005, the International Court of Justice (ICJ), seating at its Peace Palace headquarters in the Hague, ruled that there was 'credible evidence' sufficient to conclude that the Ugandan Peoples Defence Forces (UPDF), in the course of their military intervention into the DRC, committed acts of killing, torture and other forms of inhumane treatment of the civilian population.

The Court concluded that Uganda had violated the sovereignty and also the territorial integrity of the DRC and that its actions constituted interference in the internal affairs of the DRC and in the civil war raging there. "The unlawful military intervention by Uganda was of such magnitude and duration that the Court considers it to be a grave violation of the prohibition on the use of force expressed in Article 2, paragraph 4, of the Charter," ICJ ruled.

The ICJ also held Uganda as being 'internationally responsible' for acts of looting, plundering and exploitation of the DRC's natural resources committed by members of the UPDF in the territory of the DRC, for violating its obligation of vigilance in regard to these acts and for failing to comply with its obligations under Article 43 of the Hague Regulations of 1907.

During ICJ's hearings, Uganda had claimed that the DRC had allowed opponents of the Ugandan regime to operate freely in the country and mount attacks on Uganda. But the court ruled that during its deliberations, Uganda had failed to produce any evidence to support these claims.

"The Court notes that during this period, the DRC was in fact acting together with Uganda against the rebels, not in support of them,2 ICJ ruled. While Uganda had argued that its attacks on the DRC was in self-defence, the ICJ ruled it considered that any military action taken by the DRC against Uganda during that period could not be deemed wrongful since it would have been justified as action taken in self-defence.

The Court also pointed out that, while it had pronounced on the violations of international human rights law and international humanitarian law committed by Ugandan military forces on the territory of the DRC, it nonetheless observed that the actions of the various parties in the complex conflict in the DRC had contributed to the immense suffering faced by the Congolese population. It said it was painfully aware that many atrocities had been committed in the course of the conflict.
 

Friday, May 21, 2010

Timing is critical for helping victims of sexual violence in East Congo

Timing is critical for helping victims of sexual violence in East Congo

Help needs to be in place as quickly as possible to save life.


http://www.gopetition.com.au/petitions/compensate-victims-of-sexual-violence-in-eastern-drc/signatures.html

compensation programs for victims can help reduce the rate of sexual violence

compensation programs for victims can help reduce the rate of sexual violence, hold criminals responsible while helping at the same time to increasing public safety and improve quality of life for many women and their familes.
http://www.gopetition.com.au/petitions/compensate-victims-of-sexual-violence-in-eastern-drc/signatures.html

The Cost of Doing Nothing for the victims of sexual violence in Congo is way too high.

The Cost of Doing Nothing for the victims of sexual violence in Congo is way too high. Please click here to sign petition to remind the congolese government to assume its responsabilities. http://www.gopetition.com.au/petitions/compensate-victims-of-sexual-violence-in-eastern-drc.html


 



Monday, May 17, 2010

la RDC donne des licences à ceux qui violent des femmes et des enfants

Pourquoi Il n'y a pas de Substitut à l'Indemnisation des Victimes de Violences Sexuelles au Congo
En refusant de soutenir les victimes, le gouvernement de la RDC donne des licences à ceux qui violent des femmes et des enfants

Devenue "la capitale mondiale du viol" et "l'endroit du monde où il est le plus dangereux d'être une femme", on se demande toujours quand-est-ce que le Gouvernement congolais assumera ses responsabilités d'indemniser les victimes de violences sexuelles. Il semble que l'impact de la violence sexuelle n'a pas encore atteint le baromètre politique des questions les plus sensibles au Congo, en dépit de témoignages concordants que la situation demeure hors de contrôle. C'est totalement irresponsable.

L'excuse que ces actes horribles étaient exclusivement commis par des groupes armés étrangers semble perdre petit à petit son attrait, comme c'est maintenant largement connu qu'il ya beaucoup d'hommes en uniforme qui s'en sortent avec des crimes de violence sexuelle parce qu'ils ont tant d'influence dans le gouvernement. Le cas de Ntaganda et bien d'autres illustrent cette politique non écrite dans les livres. Le danger ici est que ces mêmes hommes impunis empêchent le gouvernement de prendre des mesures pour aider les victimes en raison de la crainte que cela va permettre aux victimes de les traduire en justice.

S'il est vrai que quand «les gouvernements commettent des actes qui sont définis par leurs propres lois, comme criminels ou lorsque des représentants du gouvernement enfreinnent la loi dans le cadre de leur emploi, ils s'engagent dans la criminalité organisée par l'Etat", le gouvernement congolais doit être ajouté sur la liste. Il est clair que la propagation des actes inqualifiables de violences sexuelles et l'abandon injustifié de près d'un million de victimes, sans le soutien nécessaire pour reconstruire leur vie peuvent être considérés comme des crimes organisés par l'Etat. C'est en effet, en plus de la réticence inacceptable de punir les responsables.

La compensation monétaire, même si elle ne peut pas réparer les dégâts, est une forme de justice, que le gouvernement congolais devrait de toute urgence rendre accessible à toutes les victimes de la violence sexuelle intéressées tout en faisant tout pour punir les responsables. L'argent est également utile d'une manière pratique, pour payer la thérapie et peut-être offrir des possibilités éducatives et économiques qui avaient été perdues ou aider les nombreuses victimes qui se sont retrouvées expulsées de leurs familles parce qu'elles ont été violées à reconstruire leur vie.

Au Congo, le gouvernement semble avoir perdu le contact avec l'une de ses responsabilités fondamentales. Comme le font remarquer Weber, Marx et Gramsci, aucun État ne peut survivre sans établir la justice. La loi est une pierre angulaire dans la création de tout type d'ordre social. Elle fait valoir les principes universels en exigeant certains comportements et interdire les autres. La protection de la propriété et la sécurité de personne sont des obligations assumées par les Etats partout

Pour certaines raisons, le gouvernement congolais se comporte comme si c'est beaucoup mieux pour la communauté internationale d'assumer cette responsabilité fondamentale à sa place dans l'Est du Congo. Bien qu'il n'y ait aucune raison d'être contre l'intervention humanitaire de la communauté internationale surtout qu'il n'existe toujours pas encore la volonté du gouvernement de mettre fin à la cruauté et la souffrance à l'est du Congo, le refus du gouvernement d'aborder la question de la violence sexuelle, une fois pour toute, peut faire transformer progressivement cette intervention en permenent. Malgré les bonnes intentions, les interventions humanitaires prolongées dans l'Est du Congo seront plus susceptibles de créer des potentielles menaces à l'intégrité territoriale de la RD Congo. Par conséquent, le gouvernement congolais doit donner la priorité à la nécessité urgente d'aborder tous les aspects de la violence sexuelle, y compris la compensation des victimes.

Le gouvernement semble avoir été induit en erreur en pensant qu'il allait éviter de traiter l'impact de la violence sexuelle pour si longtemps sans créer de nouveaux problèmes. Malheureusement, il devient clair que ces problèmes ne disparaitront pas, sans actions concrètes du gouvernement. Cela signifie une reconnaissance pleine et entière que ses discours puissants sans suivis et ses communiqués de presse impecables seuls ne suffiront pas. Il ya besoin d'un changement dans la façon dont la Rd Congo cherche à résoudre le problème de la violence sexuelle parce que l'approche actuelle n'a pas produit des résultats positifs. À moins que les autorités congolaises sont contentes avec des rapports quotidiens de la multiplication des incidents de violence sexuelle ou s'ils veulent continuer à créer plus de problèmes. Avec plus de près d'un millions de victimes abandonnées, tôt ou tard, la RD Congo sera contrainte de faire face à ce problème non résolus de l'indemnisation des victimes de Violene sexuelle. Peut-être que cela se produira lorsque les conséquences négatives de la politique actuelle auraient créé suffisamment de problèmes.


Cependant ce silence du gouvernement est assourdissant et alimente la montée de la violence sexuelle contre les femmes et les enfants. De toute évidence, le Président Kabila n'a pas pu rester fidèle à son engagement de campagne 2006 de tout faire pour protéger les femmes et les enfants à l'est du Congo. Un nouveau rapport publié par Oxfam montre que les femmes continuent d'être violées chaque jour au Congo à un rythme alarmant "près de la moitié de ces victimes en plein jour et demi dans leur propre maison." Malheureusement, en dépit de la multiplication de ces incidents, le gouvernement congolais ne traduit pas toujours les criminels en justice et il n'assiste pas toujours les victimes. Encore une fois, en refusant de soutenir les victimes, le gouvernement donne des licences à ceux qui violent des femmes et des enfants.


En conclusion, aucune victime de violence sexuelle devrait être abandonnée sans soutien. Il ne suffit pas pour le gouvernement de tenir seulment de discours qu'il lutte contre la violence sexuelle, tout en refusant de prendre la responsabilité. Soutenir les victimes à reconstruire leur vie transmet un message plus serviable. En théorie, le gouvernement de la RD Congo semble être dans la lutte contre la violence sexuelle, mais dans la pratique, elle fait autre chose. Il favorise volontairement ces criminels au lieu de les punir et refuse de soutenir les victimes. C'est ce qui fait que les crimes de violence sexuelle au Congo ressemblent à des crimes d'État organisés. Le gouvernement faisait croire au monde entier que ces actes horribles se passaient, car il avait perdu le contrôle de cette partie du pays aux rebelles. Maintenant, il contrôle tout le pays, mais les mêmes problèmes persistent. Seule une combinaison qui cherche à punir les responsables tout en permettant aux victimes d'exercer leur droit à l''indemnisation peut finalement contribuer à réduire le risque de victimisation




A propos de l'auteur
Amede Kyubwa, M.A, M.P.A. est le directeur exécutif de la MJPC; un organisme à but non lucratif qui travaille pour la défense et la promotion de la justice et la paix en République démocratique du Congo. C'est dans la mission de la MJPC de soutenir les efforts vers la réalisation de la justice pour les victimes / survivantes de violences sexuelles dans l'est du Congo. MJPC a toujours plaidé pour la création d'un Fonds Nationale d'Indemnisation pour les Victimes de Crimes de Violence Sexuelles au Congo. Cliquez ici pour signer la pétition.
http://www.gopetition.com.au/petitions/compensate-victims-of-sexual-violence-in-eastern-drc.html



Autres informations supplémentaires sur les activités de MJPC peuvent être obtenues en visitant www.mjpcongo.org ou http://www.gopetition.com.au/petitions/compensate-victims-of-sexual-violence-in-eastern-drc.html

'Pourquoi il n'y a pas de Substitut à l'indemnisation des victimes de violences sexuelles au Congo'

'Pourquoi il n'y a pas de Substitut à l'indemnisation des victimes de violences sexuelles au Congo'

Help Put Pressure on Congolese Authorities to Compensate Victims of Sexual Violence in Eastern DRC

Help Put Pressure on Congolese Authorities to Compensate Victims of Sexual Violence in Eastern DRC

Pourquoi il n'y a pas de Substitut à l'indemnisation des victimes de violences sexuelles au Congo

Pourquoi Il n'y a pas de Substitut à l'Indemnisation des Victimes de Violences Sexuelles au Congo
En refusant de soutenir les victimes, le gouvernement de la RDC donne des licences à ceux qui violent des femmes et des enfants

Devenue "la capitale mondiale du viol" et "l'endroit du monde où il est le plus dangereux d'être une femme", on se demande toujours quand-est-ce que le Gouvernement congolais assumera ses responsabilités d'indemniser les victimes de violences sexuelles. Il semble que l'impact de la violence sexuelle n'a pas encore atteint le baromètre politique des questions les plus sensibles au Congo, en dépit de témoignages concordants que la situation demeure hors de contrôle. C'est totalement irresponsable. 
 
L'excuse que ces actes horribles étaient exclusivement commis par des groupes armés étrangers semble perdre petit à petit son attrait, comme c'est maintenant largement connu qu'il ya beaucoup d'hommes en uniforme qui s'en sortent avec des crimes de violence sexuelle parce qu'ils ont tant d'influence dans le gouvernement. Le cas de Ntaganda et bien d'autres illustrent cette politique non écrite dans les livres. Le danger ici est que ces mêmes hommes impunis empêchent le gouvernement de prendre des mesures pour aider les victimes en raison de la crainte que cela va permettre aux victimes de les traduire en justice.
 
S'il est vrai que quand «les gouvernements commettent des actes qui sont définis par leurs propres lois, comme criminels ou lorsque des représentants du gouvernement enfreinnent la loi dans le cadre de leur emploi, ils s'engagent dans la criminalité organisée par l'Etat", le gouvernement congolais doit être ajouté sur la liste. Il est clair que la propagation des actes inqualifiables de violences sexuelles et l'abandon injustifié de près d'un million de victimes, sans le soutien nécessaire pour reconstruire leur vie peuvent être considérés comme des crimes organisés par l'Etat. C'est en effet, en plus de la réticence inacceptable de punir les responsables.

La compensation monétaire, même si elle ne peut pas réparer les dégâts, est une forme de justice, que le gouvernement congolais devrait de toute urgence rendre accessible à toutes les victimes de la violence sexuelle intéressées tout en faisant tout pour punir les responsables. L'argent est également utile d'une manière pratique, pour payer la thérapie et peut-être offrir des possibilités éducatives et économiques qui avaient été perdues ou aider les nombreuses victimes qui se sont retrouvées expulsées de leurs familles parce qu'elles ont été violées à reconstruire leur vie.  

Au Congo, le gouvernement semble avoir perdu le contact avec l'une de ses responsabilités fondamentales. Comme le font remarquer Weber, Marx et Gramsci, aucun État ne peut survivre sans établir la justice. La loi est une pierre angulaire dans la création de tout type d'ordre social. Elle fait valoir les principes universels en exigeant certains comportements et interdire les autres. La protection de la propriété et la sécurité de personne sont des obligations assumées par les Etats partout

Pour certaines raisons, le gouvernement congolais se comporte comme si c'est beaucoup mieux pour la communauté internationale d'assumer cette responsabilité fondamentale à sa place dans l'Est du Congo. Bien qu'il n'y ait aucune raison d'être contre l'intervention humanitaire de la communauté internationale surtout qu'il n'existe toujours pas encore la volonté du gouvernement de mettre fin à la cruauté et la souffrance à l'est du Congo, le refus du gouvernement d'aborder la question de la violence sexuelle, une fois pour toute, peut faire transformer progressivement cette intervention en permenent. Malgré les bonnes intentions, les interventions humanitaires prolongées dans l'Est du Congo seront plus susceptibles de créer des potentielles menaces à l'intégrité territoriale de la RD Congo. Par conséquent, le gouvernement congolais doit donner la priorité à la nécessité urgente d'aborder tous les aspects de la violence sexuelle, y compris la compensation des victimes.

Le gouvernement semble avoir été induit en erreur en pensant qu'il allait éviter de traiter l'impact de la violence sexuelle pour si longtemps sans créer de nouveaux problèmes. Malheureusement, il devient clair que ces problèmes ne disparaitront pas, sans actions concrètes du gouvernement. Cela signifie une reconnaissance pleine et entière que ses discours puissants sans suivis et ses communiqués de presse impecables seuls ne suffiront pas. Il ya besoin d'un changement dans la façon dont la Rd Congo cherche à résoudre le problème de la violence sexuelle parce que l'approche actuelle n'a pas produit des résultats positifs. À moins que les autorités congolaises  sont contentes avec des rapports quotidiens de la multiplication des incidents de violence sexuelle ou s'ils veulent continuer à créer plus de problèmes. Avec plus de près d'un millions de victimes abandonnées, tôt ou tard, la RD Congo sera contrainte de faire face à ce problème non résolus de l'indemnisation des victimes de Violene sexuelle. Peut-être que cela se produira lorsque les conséquences négatives de la politique actuelle auraient créé suffisamment de problèmes.
 
Cependant ce silence du gouvernement est assourdissant et alimente la montée de la violence sexuelle contre les femmes et les enfants. De toute évidence, le Président Kabila n'a pas pu rester fidèle à son engagement de campagne 2006 de tout faire pour protéger les femmes et les enfants à l'est du Congo. Un nouveau rapport publié par Oxfam montre que les femmes continuent d'être violées chaque jour au Congo à un rythme alarmant "près de la moitié de ces victimes en plein jour et demi dans leur propre maison." Malheureusement, en dépit de la multiplication de ces incidents, le gouvernement congolais ne traduit pas toujours les criminels en justice et il n'assiste pas toujours les victimes. Encore une fois, en refusant de soutenir les victimes, le gouvernement donne des licences à ceux qui violent des femmes et des enfants.
 
En conclusion, aucune victime de violence sexuelle devrait être abandonnée sans soutien. Il ne suffit pas pour le gouvernement de tenir seulment de discours qu'il lutte contre la violence sexuelle, tout en refusant de prendre la responsabilité. Soutenir les victimes à reconstruire leur vie transmet un message plus serviable. En théorie, le gouvernement de la RD Congo semble être dans la lutte contre la violence sexuelle, mais dans la pratique, elle fait autre chose. Il favorise volontairement ces criminels au lieu de les punir et refuse de soutenir les victimes. C'est ce qui fait que les crimes de violence sexuelle au Congo ressemblent à des crimes d'État organisés. Le gouvernement faisait croire au monde entier que ces actes horribles se passaient, car il avait perdu le contrôle de cette partie du pays aux rebelles. Maintenant, il contrôle tout le pays, mais les mêmes problèmes persistent. Seule une combinaison qui cherche à punir les responsables tout en permettant aux victimes d'exercer leur droit à l''indemnisation peut finalement contribuer à réduire le risque de victimisation
 
A propos de l'auteur
Amede Kyubwa, M.A, M.P.A. est le directeur exécutif de la MJPC; un organisme à but non lucratif qui travaille pour la défense et la promotion de la justice et la paix en République démocratique du Congo. C'est dans la mission de la MJPC de soutenir les efforts vers la réalisation de la justice pour les victimes / survivantes de violences sexuelles dans l'est du Congo. MJPC a toujours plaidé pour la création d'un Fonds  Nationale d'Indemnisation  pour les Victimes de Crimes de Violence Sexuelles au Congo. Cliquez ici pour signer la pétition.

 
Autres informations supplémentaires sur les activités de MJPC peuvent être obtenues en visitant www.mjpcongo.org ou http://www.gopetition.com.au/petitions/compensate-victims-of-sexual-violence-in-eastern-drc.html
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Friday, May 14, 2010

CONGO AND UN (MONUC) HAVE LEGAL OBLIGATION TO ARREST NTAGANDA

PETITION TO ARREST NTAGANDA
Press Release
KABILA & MONUC MUST ARREST NTAGANDA WITHOUT FURTHER DELAY

RWANDA ASKED TO IMMEDIATELY EXTRADITE NKUNDA TO ICC

 
Sacramento, CA, February, 4, 2009, The Mobilization for Justice and Peace in the R.D. Congo (MJPC) today called on RWANDA to immediately extradite NKUNDA to the International Criminal Court (ICC) in The Hague for war crimes and crimes against humanity and urged the Democratic Republic of Congo and MONUC to arrest without delay Bosco Ntaganda and hand him over for trial at the International Criminal Court (ICC).
 
The world's most prestigious human rights organizations,Amnesty International and Human Rights Watch, have also called for the International Criminal Court (ICC) to try Congo Laurent Nkunda for war crimes and for the government of DR Congo to immediately arrest Jean Bosco Ntaganda, who is wanted by the International Criminal Court for war crimes.
 
Bosco Ntaganda is the subject of an International Criminal Court arrest warrant issued under seal in August 2006 and made public on 28 April 2008 for the war crime of recruiting and using children as soldiers in the Ituri region of eastern DRC between July 2002 and December 2003. He also reportedly commanded CNDP fighters who unlawfully killed scores of civilians in Kiwanja, North Kivu province, eastern DRC, on 4/5 November 2008.
 
"The International Criminal Court (ICC) is the only international court capable of trying NKUNDA for his committed war crimes and crimes against humanity and both the government of Kabila and UN(MONUC) must take swift action to enforce the International Criminal Court's (ICC) arrest warrant against Bosco Ntaganda accused of war crimes and crimes against humanity, said MJPC Executive Director, Amede Kyubwa.

 
As part of denouncing the serious war crimes going unpunished in Congo, MJPC  launched a petition on Nov 25, 2008 demanding immediately arrest NKUNDA for war crimes and crimes against humanity. The petition has been signed by  over 1310 concerned citizens from more 25 countries.  On Jan 12, 2009, MJPC launched another petition asking for concerned citizens around to sign a petion calling on the government of Congo and UN (MONUC) to immediately arrest  Bosco Ntaganda accused of war crimes and crimes against humanity and hand him over for trial at the International Criminal Court (ICC). The peition can be signed at http://www.gopetition.com.au/online/24459.html.
MJPC  is a nonprofit organization dedicated to working to to add a voice in the promotion of justice and peace in the Democratic Republic of the Congo in particular in the east where thousands of innocent civilians, including children and women continue to be victims of massive human rights violations while the armed groups responsible for these crimes remain unpunished.  For more information on MJPC and their activities, visit the wbsite www.mjpcongo.org. or call 916 753 5717. The online petition calling for the immediate arrest Bosco NTAGANDA accused or war crimes and crimes aagainst humanity can be signed athttp://www.gopetition.com.au/online/24459.html.
  
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