MJPC is a nonprofit organization dedicated to working to add a voice in the promotion of justice and peace in the Democratic Republic of the Congo in particular in the East where thousands of innocent civilians, including children and women continue to be victims of massive human rights violations while the armed groups responsible for these crimes remain unpunished.

Tuesday, September 22, 2009

Les efforts visant à éradiquer les violences sexuelles au Congo doivent également se refléter dans les budgets de l'Etat.

Communiqué de presse 
Les Efforts Visant À Éradiquer Les Volences Sexuelles Au Congo Doivent Également Se Refléter Dans Les Budgets De l'Etat.
Le 22, Septembre, 2009. Pendant que le Parlement Congolais examine le projet budget annuel pour 2010, le MJPC exhorte le gouvernement à traduire ses paroles par des actes dans la lutte contre la violence sexuelle à  l'Est du Congo. Plus récemment, l'ONU a déclaré l'Est du Congo "capitale mondiale du viol» 
 
Tout en félicitant le gouvernement pour l'adoption des mesures de mettre fin à cette tragédie, le MJPC déplore de constater qu'une telle volonté ne se reflète pas dans le budget de l'état.  "C'est regrettable que l'histoire des allocations budgétaires au Congo ne montre pas une action sérieuse dans le cadre de lutte contre la violence sexuelle au Congo. C'est une lutte qui ne doit pas se limiter  seulement dans des déclarations» a déclaré le Directeur Exécutif du MJPC, Amédé KYUBWA.
 
"En dépit de nombreuses affirmations du gouvernement congolais qu'il est de déterminé à éradiquer la violence sexuelle, l'Est du Congo est dans un état de chaos pendant plus d'une décennie pourtant année âpres année, le gouvernement adopte de budget de l' état sans aucune allocation quelconque dans le cadre de lutte contre la violence sexuelle », constate M. KYUBWA.
 
« C'est vraiment triste pour les quelque un demi-million de victimes de violence sexuelle qui qui ne sont pas en mesure de prendre leur vie en main et ont désespérément besoin que le gouvernement les aide à reconstruire leur vie. Malheureusement, le gouvernement n'a pas encore pris de mesures pour les aider"
 
Le MJPC soutient que l'annonce récente que les États-Unis dépenseront 17 millions de dollars pour aider les victimes de viol en RDC crée de bonnes conditions pour demander aux autorités congolaises d'importantes questions telles que:

>>Pourquoi le gouvernement congolais n'a jamais alloué de budget  pour le  un demi-million de victimes de violences sexuelles au Congo?    

>>Pourquoi l'ampleur du problème n'a pas encore réveillé les autorités congolaises à sentir qu'elles ont une obligation morale en tant que gouvernement pour aider les victimes?

 
"Tout ce que nous disons, c'est que si la lutte contre la violence sexuelle endémique dans l'est du Congo est l'une des préoccupations pressantes du gouvernement congolais, cela doit aussi se refléter dans ses allocations budgétaires annuelles»a indiqué M. Kyubwa
 
Entre autres choses, le MJPC appelle le gouvernement congolais à créer un programme de compensation afin d'aider les personnes qui ont survécu la violence sexuelle dans l'est du Congo à reconstruire leur vie.
Une pétition en faveur de ce programme peut être signée ici. Ces personnes ont besoin d'une surveillance médicale, de conseils et d'un soutien psychologique et les enfants nés de viols ont besoin de pouvoir aller à l'école.

À propos du MJPC (Mobilisation Pour La Justice Et La Paix En DR Congo) 
Le MJPC est un organisme sans but lucratif dédié au travail d'ajouter une voix dans la promotion de la justice et la paix en République démocratique du Congo, en particulier dans l'est du pays où des milliers de civils innocents, y compris les enfants et les femmes continuent d'être victimes de violations massives des droits humains tandis que les groupes armés responsables de ces crimes restent impunis

Pour plus d'informations sur MJPC et ses activités, http://www.mjpcongo.org  visite. ou appelez Amédé KYUBWA  @ 1 916 753 5717. ou par e-mail: info@mjpcongo.org  .


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Thursday, September 17, 2009

Uvira Demeure Une Ville Stratégique Au Congo

Uvira Demeure Une Ville Stratégique Au Congo 


Per  Amédé KYUBWA, MA, MPA
Ce n'est pas par hasard que le territoire d'Uvira est utilisé comme piste de lancement des conflits armés au Congo.
 
C'est vrai que le temps change, mais personne ne doit vraiment oublier que les conflits armés qui ont tragiquement coûté la vie à plus de 5 millions de personnes en RDC ont tous commencés dans le territoire d'Uvira avant de se propager dans le reste du pays. Ce n'est pas par hasard que ce territoire est utilisé comme piste de lancement des conflits armés au Congo.
 
Sans parler de son peuple ou exagérer,  le territoire d'Uvira ne ressemble pas aux autres territoires de la République Démocratique du Congo. La seule ville de la République démocratique du Congo, un peu similaire à Uvira c'est Kinshasa, la capitale du grand Congo, mais celle-ci n'est pas du tout semblable à Uvira. Sans doute, vous êtes surpris d'entendre quelqu'un comparer la grande ville de Kinshasa avec une très petite ville d'Uvira, mais vous comprendrez très vite pourquoi cette comparaison a sa raison. Vous comprendrez également ce qui est comme un jeu suicide quand Kinshasa oublie cette ville stratégique de la République Démocratique du Congo (RDC).
 
Comme vous savez, Kinshasa est située à proximité d'une seule capitale (Brazzaville), tandis qu'Uvira est situé à proximité de deux capitales. Bujumbura, la capitale Burundaise et  Kigali  la capitale Rwandaise, sont toutes deux situées à une distance très courte de Uvira de façon que l'on peut facilement travailler chaque jour dans ces deux capitales, tout en vivant à Uvira. Il est également intéressant de noter qu'en plus d'être situé sur une très courte distance de ces deux capitales, Uvira a également accès à la Zambie et la Tanzanie à travers le lac Tanganyika et l'Ouganda est à une distance de quelques heures de voiture. Bien que ceci n'explique rien, ça apporte quelques lumières sur pourquoi les gens utilisent Uvira comme site de lancement de leurs rébellions au Congo.
 
Depuis la fin du régime Mobutu, il est devenu parfaitement clair que l'on ne peut pas parler d'Uvira sans mentionner un important village situé près de la ville d'Uvira. Ce village est Lemera. C'est aussi le siège de la Collectivité Chefferie de Bafuliru. Alors que le peuple congolais reste divisé sur la question de savoir si l'utilisation de la force pour renverser le régime dictatorial de feu Mobutu était vraiment justifiée en raison d'intérêts cachés de ceux qui étaient derrière le plan, une chose qu'ils peuvent tous se rappeler est le fait que la guerre a commencé sur le territoire d'Uvira dans le village «Lemera». A cette époque, pour nombreux, ce fut probablement leur première fois d'entendre ce nom de Lemera.
 
Plus tard, ce nom de LEMERA deviendra célèbre non pas parce que connu comme le lieu de naissance de l'AFDL (L'Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo) ou parfois (L'Alliance des Forces démocratiques pour la libération du Congo-Zaïre), mais en raison de certains contrats cachés qui auraient été signés à l'Hôpital de Lemera entre Laurent Désiré Kabila et ses parrains rwandais lors du lancement de la guerre. A titre de rappel, l'AFDL, fut la coalition qui a amené Kabila au pouvoir. Elle était composée, outre du Parti pour la Révolution des Peuples Dirigé par Laurent Désiré Kabila, du (CNRD) Conseil national de la Résistance pour la démocratie d'André Kissasse Ngandu, le Mouvement révolutionnaire pour la libération du Zaïre d'Anselme Masasu Nindaga, et de l'Alliance Démocratique des Peuples de Déogratias Bugera. Il faut aussi rappeler que la ceremonie officielle de lancement de l'AFDL lancement fut organisée à l'intérieur de l'Hôpital de Lemera. Cela avait coûté la vie à de nombreuses personnes et l'hôpital fut totalement détruit après être entièrement pillé par l'AFDL (rebelles de l'époque). Bien que certaines des personnes qui avaient représentées leur partis politiques lors de cette célébration ne sont plus au pouvoir ou dans cette vie,  il est toujours triste de constater que l'Hôpital de Lemera reste détruit jusqu'à présent, malgré les tentatives des populations locales d'utiliser quelques bâtiments restants.  
 
On constate malheureusement que le gouvernement Congolais n'a pas encore pris de mesures pour réhabiliter cet hôpital. L'on se pose des questions de savoir si le président Joseph Kabila ne se souvient plus que c'est dans cet Hôpital de Lemera où  son père avait commencé l'AFDL en l'utilisant comme un site de lancement de la guerre qui l'a conduit au pouvoir. Pourquoi peut-il oublier si vite Uvira en genera et l'Hoptial Lemera en particulier? Pourtant on se rappellera même des rumeurs selon lesquelles le célèbre bateau mobutisme Kamanyola aurait été rebaptisé Lemera  par Kabila, peu après sa prise de pouvoir. Bien qu'il ne soit pas clair à ce moment si l'actuel Président Kabila avait aussi assisté à ces cérémonies de lancement de la guerre à l'Hôpital de Lemera, il est assez logique de dire qu'il est arrivé au pouvoir en raison des circonstances créées de Lemera. Pour certains analystes politiques, la violation par Kabila (père) de ces contrats dits signés dans cet Hôpital par sa propre main fut la véritable cause de la seconde guerre, qui a créé les conditions pour les circonstances mystérieuses de son assassinat en 2001.
 
C'est une bonne chose que dans les 5 chantier pronés par le chef de l'etat inclus la construction des hôpitaux. Mais il convient de noter que la réhabilitation de L'hôpital de Lemera n'est même pas sur la liste. La nécessité de reconstruire cet 'hôpital n'est pas une question de développement, mais plutôt une responsabilité morale du gouvernement Congolais.  Avant d'être utilisé comme site de lancement de la guerre, Lemera était bien connu à travers le même Hôpital, qui était  moderne. Il fut construit et soutenu financièrement par les Missionnaires Pentecôtistes Suédois.
 
C'est vrai qu'il y a beaucoup de choses détruites partout au cours de ces multiples conflits armés au Congo, mais la négligence délibérée de reconstruire cet hôpital qu'ils ont eux-mêmes détruit, c'est quelque chose que personne n'aurait imaginé. Aussi le fait que l'hôpital de Lemera fut le seul hôpital qui a été au service de presque 50 villages à l'époque, aurait pu justifier un certain type d'urgence, si ce n'est pas un sens d'obligation morale de réhabiliter cet hôpital le plus tôt possible.  Il ya juste beaucoup de citoyens dans environ 50 villages qui ont désespérément besoin de cet hôpital, malheureusement, ils n'ont pas où aller, mais condamnés à mourir en silence dans leurs villages.  La réhabilitation de cet hôpital est l'une de ces petites choses que le gouvernement national peut facilement faire pour réaliser un impact significatif dans ce territoire stratégique d'Uvira. Ceci parce que l'hôpital était au service des besoins de l'ensemble du territoire d'Uvira avant sa destruction. On peut même dire que qui oublie l'Hôpital de Lemera, oublie tout le territoire d'Uvira.
 
Certes, en raison de la position géostratégique très importante d'Uvira, les risques d'être utilisé comme site de lancement de déstabiliser le Congo sont toujours là. Toutefois, le gouvernement peut faire quelque chose pour empêcher que cela ne se produise pas de nouveau à Uvira. Il est grand temps pour le président Kabila de montrer qu'il comprend cette menace qui peut facilement être transformée en opportunité de nuisance si elle est mal gerée. Logiquement, Uvira, en dépit d'être un petit territoire, on peut affirmer que son importance géostratégique emporte de loin sur tous les autres territoires du Congo. S'il n'était pas ainsi, il n'aurait pas été utilisé à maintes reprises comme site de lancement de rébellions au Congo.
                               



Amédé KYUBWA, MA, MPA, est le directeur exécutif du MJPC, une organisation à but non lucratif qui promeut la paix et la justice en RDC à travers des actions qui visent à lutter contre l'impunité, les violences sexuelles et autres violations graves des droits humains en RDC . Le MJPC encourage également la résolution pacifique des conflits (approches non-violentes aux conflits)
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Wednesday, August 12, 2009

La Paix Au Congo Exige Plus Que Des I...

 








             







             


















 


La Paix Au Congo Exige Plus Que Des Images De Kabila Et Kagame Ensemble






Par   Amedé KYUBWA, M.A, M.P.A






 

Comme le Président Obama lui-même se plaît à citer, la folie est de faire la même chose encore et encore et s'attendre à des résultats différents.


 






Il est impossible de ne pas reconnaître que le rapprochement croissant entre le Congo et le Rwanda, est un signal que le Congo est susceptible d'atteindre une certaine forme de stabilité sous l'Admnistration Obama. Il semble que le président Obama est très ferme dans les attentes de vouloir voir les deux président Kagame et Kabila  travailler ensemble pour le bien de la paix dans les Grands Lacs. Bien qu'il soit encore trop tôt pour dire avec certitude si cela va apporter la stabilité nécessaire pour mettre fin à la violence et l'impunité, souvent décrite par de nombreuses organisations des droits de l'homme comme terriblement systématique et sans fin, dans l'est du Congo, il est clair qu'aucun de ces deux chefs d'Etat peut se permettre de défier les Etats-Unis en ce moment



 
D'un côté, sans impliquer de causalité, le président Kabila sait ce qui s'est passé à tous les précédents présidents du Congo qui ont tenté de résister aux exigences de Washington. Ils ont tous échoué et perdu leur vie dans des circonstances tragiques. Kabila doit être assez intelligent de ne pas répéter cela. Il a à faire ce que son père a manqué de faire quand il s'agit de traiter avec les États-Unis. Faites ce qu'ils vous demandent de faire et chercher à négocier tactiquement plus tard!. Il est aussi un jeune homme qui comprend probablement assez bien combien le président Kagame a pu bénéficier dans le passé, lorsque les autorités congolaises ont utilisé des tactiques mortelles de résister aux prescriptions de Washington.



 
De l'autre côté, Kagame sait que ce serait sa fin si les USA ne sont pas derrière lui. Il est plus souvent intouchable dans la région en raison de l'appui sans faille, qu'il jouit des Etats-Unis, la  plus grande puissance du monde soupçonnés d'avoir soutenu la rébellion qui l'a amené au pouvoir, via l'Ouganda dans les années 1990. Il ne bénéficie pas de ce genre d' appui en l'Europe où même certains pays ont essayé d'arrêter les membres de son cabinet pour avoir été derrière le bombardement de l'avion du Président Habyarimana. Pour l'instant, il n'a rien à craindre parce qu'il a les États-Unis de son côté. Par tous les comptes, le Président Kagame ne peut pas se permettre le luxe de se tirer dans le pied en s'opposant aux prescriptions de l'Admnistration Obama. De la même manière, ce serait bénéfique pour le président Kabila, car cela pourrait rendre le Président Kagame ressembler à un ennemi de la paix dans les Grands Lacs.


 

Bien que les événements actuels au Congo doivent être salués par tous, tout effort de paix entre le Rwanda et le Congo, qui exclut de trouver de nouvelles solutions aux problèmes des FDLR ne serait pas durable. La nécessité de changements dans les stratégies sur la manière de forcer les FDLR de retourner au Rwanda est indispensable tout simplement parce que les stratégies actuelles de mitrailleuses ont échoué à cet effet depuis plus d'une décennie maintenant.

 

 

En regardant les célébrations dans les rues au Nord-Kivu quand Kagame est arrivé à Goma le week-end pour rencontrer Kabila ferait qu'on se demande si les congolais ont mal diagnostiqué le problème de la sécurité dans leur pays. Les relations difficiles entre les deux présidents n'ont jamais été à l'origine du problème. Pourquoi? La réponse est très simple, parce que les deux capitales ont travaillé ensemble dans le passé et n'ont pas réussi à forcer les FDLR de quitter le Congo avec leurs mitrailleuses. On devrait même se rappeler que le Rwanda a occupé cette partie du Congo depuis plus d'an, ce qui aurait été pour les mêmes raisons et n'a pas réussi à le faire avec des mitrailleuses. Peut-être que cette fois,  l'administration Obama va  encourager Kagame de trouver des solutions alternatives sur la façon de forcer les FDLR de rentrer au Rwanda sans compter sur l'utilisation de mitrailleuses.



 
Comme le Président Obama lui-même se plaît à citer, la folie est de faire la même chose encore et encore et s'attendre à des résultats différents. Malheureusement, c'est exactement ce qui se passe au Congo depuis plus de 10 ans en ce qui concerne les FDLR. Les conséquences de faire la même chose encore et encore et s'attendre à des résultats différents ont été très néfastes et catastrophiques pour le peuple congolais. Au cours de la dernière décennie, plus de 5 millions de morts au Congo, principalement des femmes et des enfants, et près d'un demi-million de femmes et d'enfants ont été violées et torturées en raison de la même approche de faire la même encore et encore et s'attendre à des résultats différents. Les mitrailleuses ont été le plus grand échec au Congo et toute la région dans son ensemble.


 

 
Quel que soit ce qui arrive au Congo après la visite de la secrétaire d'État Américaine Hillary Rodham Clinton, espérons que cette fois, la folie de faire la même chose encore et encore et s'attendre à des résultats différents ne sera pas répétée à nouveau au Congo avec l'Administration Obama.
 






Amédé KYUBWA, MA, MPA, est le directeur exécutif du MJPC, une organisation à but non lucratif qui promeut la paix et la justice en RDC à travers des actions qui visent à lutter contre l'impunité, les violences sexuelles et autres violations graves des droits humains en RDC . Le MJPC encourage également la résolution pacifique des conflits (approches non-violentes aux conflits)












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La Paix Au Congo Exige Plus Que Des Images De Kabila Et Kagame Ensemble






Par   Amedé KYUBWA, M.A, M.P.A






 

Comme le Président Obama lui-même se plaît à citer, la folie est de faire la même chose encore et encore et s'attendre à des résultats différents.


 






Il est impossible de ne pas reconnaître que le rapprochement croissant entre le Congo et le Rwanda, est un signal que le Congo est susceptible d'atteindre une certaine forme de stabilité sous l'Admnistration Obama. Il semble que le président Obama est très ferme dans les attentes de vouloir voir les deux président Kagame et Kabila  travailler ensemble pour le bien de la paix dans les Grands Lacs. Bien qu'il soit encore trop tôt pour dire avec certitude si cela va apporter la stabilité nécessaire pour mettre fin à la violence et l'impunité, souvent décrite par de nombreuses organisations des droits de l'homme comme terriblement systématique et sans fin, dans l'est du Congo, il est clair qu'aucun de ces deux chefs d'Etat peut se permettre de défier les Etats-Unis en ce moment



 
D'un côté, sans impliquer de causalité, le président Kabila sait ce qui s'est passé à tous les précédents présidents du Congo qui ont tenté de résister aux exigences de Washington. Ils ont tous échoué et perdu leur vie dans des circonstances tragiques. Kabila doit être assez intelligent de ne pas répéter cela. Il a à faire ce que son père a manqué de faire quand il s'agit de traiter avec les États-Unis. Faites ce qu'ils vous demandent de faire et chercher à négocier tactiquement plus tard!. Il est aussi un jeune homme qui comprend probablement assez bien combien le président Kagame a pu bénéficier dans le passé, lorsque les autorités congolaises ont utilisé des tactiques mortelles de résister aux prescriptions de Washington.



 
De l'autre côté, Kagame sait que ce serait sa fin si les USA ne sont pas derrière lui. Il est plus souvent intouchable dans la région en raison de l'appui sans faille, qu'il jouit des Etats-Unis, la  plus grande puissance du monde soupçonnés d'avoir soutenu la rébellion qui l'a amené au pouvoir, via l'Ouganda dans les années 1990. Il ne bénéficie pas de ce genre d' appui en l'Europe où même certains pays ont essayé d'arrêter les membres de son cabinet pour avoir été derrière le bombardement de l'avion du Président Habyarimana. Pour l'instant, il n'a rien à craindre parce qu'il a les États-Unis de son côté. Par tous les comptes, le Président Kagame ne peut pas se permettre le luxe de se tirer dans le pied en s'opposant aux prescriptions de l'Admnistration Obama. De la même manière, ce serait bénéfique pour le président Kabila, car cela pourrait rendre le Président Kagame ressembler à un ennemi de la paix dans les Grands Lacs.


 

Bien que les événements actuels au Congo doivent être salués par tous, tout effort de paix entre le Rwanda et le Congo, qui exclut de trouver de nouvelles solutions aux problèmes des FDLR ne serait pas durable. La nécessité de changements dans les stratégies sur la manière de forcer les FDLR de retourner au Rwanda est indispensable tout simplement parce que les stratégies actuelles de mitrailleuses ont échoué à cet effet depuis plus d'une décennie maintenant.

 

 

En regardant les célébrations dans les rues au Nord-Kivu quand Kagame est arrivé à Goma le week-end pour rencontrer Kabila ferait qu'on se demande si les congolais ont mal diagnostiqué le problème de la sécurité dans leur pays. Les relations difficiles entre les deux présidents n'ont jamais été à l'origine du problème. Pourquoi? La réponse est très simple, parce que les deux capitales ont travaillé ensemble dans le passé et n'ont pas réussi à forcer les FDLR de quitter le Congo avec leurs mitrailleuses. On devrait même se rappeler que le Rwanda a occupé cette partie du Congo depuis plus d'an, ce qui aurait été pour les mêmes raisons et n'a pas réussi à le faire avec des mitrailleuses. Peut-être que cette fois,  l'administration Obama va  encourager Kagame de trouver des solutions alternatives sur la façon de forcer les FDLR de rentrer au Rwanda sans compter sur l'utilisation de mitrailleuses.



 
Comme le Président Obama lui-même se plaît à citer, la folie est de faire la même chose encore et encore et s'attendre à des résultats différents. Malheureusement, c'est exactement ce qui se passe au Congo depuis plus de 10 ans en ce qui concerne les FDLR. Les conséquences de faire la même chose encore et encore et s'attendre à des résultats différents ont été très néfastes et catastrophiques pour le peuple congolais. Au cours de la dernière décennie, plus de 5 millions de morts au Congo, principalement des femmes et des enfants, et près d'un demi-million de femmes et d'enfants ont été violées et torturées en raison de la même approche de faire la même encore et encore et s'attendre à des résultats différents. Les mitrailleuses ont été le plus grand échec au Congo et toute la région dans son ensemble.


 

 
Quel que soit ce qui arrive au Congo après la visite de la secrétaire d'État Américaine Hillary Rodham Clinton, espérons que cette fois, la folie de faire la même chose encore et encore et s'attendre à des résultats différents ne sera pas répétée à nouveau au Congo avec l'Administration Obama.
 






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Peace in Congo Requires More Than Just Pictures of Kabila and Kagame Together

 


Peace in Congo Requires More Than Just  Pictures of Kabila and Kagame Together    


Par   Amedé KYUBWA, M.A, M.P.A

As  President Obama himself likes to quote, the insanity is doing the same thing over and over again and expect different results. Sadly that is exactly what has been happening in Congo for more than 10 years....
 
It is impossible not to recognize that the growing rapprochement between the Congo and Rwanda, is a signal that the Congo is likely to achieve some form of stability under the Obama Admnistration  . It seems President Obama is very firm in the expectations of wanting to see both President Kagame and Kabila working together for the sake of peace in the Great Lakes. While it's too early to say for sure whether this will bring the kind of stability needed to end the violence and impunity, often described by many human rights organizations as terribly systematic and endless, in Eastern Congo, it is clear that none of these two heads of state can afford to defy the United States at this time.
 
 
On one side, without implying any causal, president Kabila knows what happened to all previous presidents of Congo who attempted to resist the demands of Washington. They all failed and lost their lives in tragic circumstances. Kabila must be intelligent enough not to repeat this. He has to do what his father failed to do when it comes to dealing with the USA. Do what they ask you to do and seek to tactically negociate later!!!. He is also a young man who probably understands quite well how much president Kagame was able benefit in the past when the congolese authorities used some fatal tactics of resisting to the prescriptions from Washington
 
 
On the other side, Kagame knows that it would be his end if the USA is not behind him. He has been mostly untouchable in the region because of the unyielding support he enjoys from the most powerful country on earth,(USA) which are believed to have supported the rebellion that led him to power via Uganda in the 1990s. He does not enjoy this kind of wide support in the Europe where even some countries have tried to arrest members of his cabinet for allegedly being behind the shooting down of late Habyarimana's plane. For the moment, he has been safe because he has the USA on his side. By all accounts, President Kagame can't afford the luxury of shooting himself in the foot by opposing the prescriptions of the Obama Admnistration. In similar way, this would benefit President Kabila as this could make President Kagame look like enemy of peace in the Great Lakes. 
 
 
While the current events in Congo must be applauded by all, any peace effort between Rwanda and Congo which excludes finding alternative solutions to the problems of FDLR would not be a lasting one. The need for changes in the strategies on how to effectively force the FDLR to return to Rwanda is imperative simply because the current strategies of machine guns have failed to make this happen for more than a decade now.

 
 
In watching the celebrations on the streets in North Kivu when Kagame arrived in Goma over the weekend to meet with Kabila would make one ask if the Congolese have misdiagnosed the security problem in their country. The challenging relationships between the two presidents have never been the cause of the problem. Why? The answer is quite simple; because the two capitals have worked together in past and failed to force FDLR to leave Congo with their machine-guns.  One should even be reminded that Rwanda occupied that part of the Congo for more than year, reportedly for the same reasons and failed to do this with machine-guns. Maybe this time the Obama Administration will encourage Kagame to find alternative solutions on how to force the FDLR to return to Rwanda without relying on the use of machine guns.
 
 
As  President Obama himself likes to quote, the insanity is doing the same thing over and over again and expect different results. Sadly that is exactly what has been happening in Congo for more than 10 years with regards to the FDLR.  The consequences of doing the same thing over and over again and expect different results have been very disastrous and catastrophic for the Congolese people. In the last decade more than 5 million have died in Congo mostly women and children and almost half a million women and children have been raped and tortured because of the same approach of doing the same thing over and over and expect different results.  Machine guns have been the biggest failure in Congo and whole region at large.
 
 
Whatever happens in Congo after the visit of the U.S. Secretary of State Hillary Rodham Clinton, let's hope that this time the insanity of doing the same thing over and over again and expect different results will not be repeated again in Congo with the Obama Administration. 

Amédé KYUBWA, MA, MPA, is the Executive Director of MJPC, a nonprofit organization that promotes peace and justice in the DRC through actions aimed at fighting against impunity, sexual violence and other serious violations of human rights in DRC. The MJPC also advocates peaceful resolution of conflicts (non-violent approaches to conflict)

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Monday, August 3, 2009

MJPC Applauds Convictions of FARDC officers for crimes against humanity in North Kivu

Press Release

MJPC Applauds Convictions of FARDC officers for Crimes Against Humanity in North Kivu
 
End impunity widely believed to be contributing factor of the continued sexual violence against girls and women in the east DRC
 
Sacramento, CA - August 3 - Makuba Sekombo, Director of Community Affairs of  MJPC, released the following statement regarding the convictions of FARDC officers for crimes against humanity in North Kivu.
 
"MJPC applauds decision by the Military courts to hold accountable soldiers who commit war crimes and crimes against humanity to end impunity widely believed to be contributing factor of the continued sexual violence against girls and women in the east DR Congo. While the military court's decision is significant, it is important not to lose sight of fact that the Congolese criminal justice system simply remains in a dysfunctional state. The 3 convictions in North Kivu represent only a fraction of thousands uninvestigated and unprosecuted cases of sexual violence against women by men in military uniform in the same area.
 
MJPC also reiterates its call on the Government of Congo and MONUC to act decisively to enforce the outstanding ICC arrest warrant against Bosco Ntaganda accused of orchestrating serious terrible abuses against Congolese civilians. He  has been given a leadership role in the Congolese army despite an arrest warrant from the International Criminal Court (ICC) since April 2008. He is co-accused in the trial of Thomas Lubanga. The congolese government must ensure that those responsible for war crimes and crimes against humanity in DRC must be brought to justice"
 
Click here to sign petition calling on the Congolese Government and MONUC to act decisively to enforce the outstanding ICC arrest warrant against Bosco Ntaganda accused of orchestrating serious terrible abuses against Congolese civilians: http://www.gopetition.com.au/online/24459.html


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